Les pas sont discrets - l'on dirait qu'elle frôle le sol, touche à peine la terre. Les sens sont aux aguets du moindre bruit, du moindre mouvement - elle a bien finit par trouver son oasis, sur le chemin du retour - c'était juste avec l'eau qui lui restait, mais au moins, ses stocks sont remplis à présent. Il n'y a plus qu'à se réapprovisionner en nourriture - plantes et viandes - pour que tout soit parfait et qu'elle n'ait plus à toucher à ses boîtes de conserve. Trouvez un abris en hauteur aussi, pour ce soir. Le sommeil est léger - et les nuits courtes. Elle ne s'y est pas encore tout à fait habituée mais ça viendra - c'est comme le vélo, il suffit de s'y remettre.
La sacoche commence à être bien remplie - en ce mois de juin, il ne manque pas de quoi se nourrir ou se soigner - et la couverture de plante est parfaite pour s'approcher du petit gibier sans se faire repérer, moins pour le trouver cela dit. Applique finalement les conseils de Karl (un grand homme, si vous voulez son avis) et se met en quête de bout de bois pour faire un feu - la veste et le sac sont posés juste à côté une fois le nécessaire en sa possession et la voilà qui tente de refaire ce qu'elle a pu observé un an avant. Mais pas moyen, elle n'y arrive pas - manque de technique et de pratique sans doute, elle se rechigne à user un peu de son briquet pour finalement l'allumer puis se pose un peu plus loin en hauteur, dans un arbre pour attendre qu'un animal se pointe. Affaires laissées au pied de l'arbre.
Le temps passe alors, elle patiente, pourtant rien n'arrive - l'emplacement du feu n'était peut-être pas le bon. Il faut faire ses tests pour apprendre et comprendre - et forcément essuyer des échecs. Attend encore un peu de voir ce qu'il se passe - et finalement, c'est un gros gibier qui fait son apparition, de longues pattes, une fourrure brune, les poils longs aussi. Un visage féminin qui n'est pas inconnu puisqu'il a déjà essayé de lui dérober sa veste une fois - et aujourd'hui s'apprête à renouveler la tentative. Diablesse. Monstruosité. "TOI !" Pointe du doigt et saute de l'arbre en direction de la pillarde. Etrangement agile, elle lui atterrit pile poil dessus, la plaquant au sol. "Une fois ne t'as pas suffit ! Tu recommences à vouloir voler ?" Sur le visage se mêle un mixte entre colère, autorité et confiance étrange en elle. En tout cas, cette fois-ci la voleuse ne s'en sortira pas aussi facilement.
HRP : J'ai lancé un dé ici pour savoir si Ellie arrivait à tomber sur Lexi - j'en ai conclu qu'elle la plaquait au sol du coup, mais si y a besoin de changer, n'hésite pas à le dire
(c) oxymort
Sujet: Re: Fever || Elexi Mar 24 Aoû - 23:34
Invité
Invité
FEVERft. Eloise Fairley
La foret, le seul endroit sur cette foutue planête ou elle ce sent bien depuis la perte de son père. Le silence de la foret, parfois le bruit de la pluie tombant sur les arbres, la terre, et même sur elle, la fais ce sentir tellement en vie. Et justement, la pluie est la principal cause de son mal être actuellement. Elle n'est pas très bien et ce depuis quelques petits jours, elle a sans doute attraper froid, elle n'a pas de veste, impossible d'en trouver, et quand elle a essayer d'en voler une elle s'est fait prendre. Autant des fois elle est discrète, parfois elle n'est pas très futé, même si tout le courage du monde y est. Elle est a son endroit préférée, en haut d'un arbre, assise le long d'une grande branche d'arbre, heureusement qu'avec les années elle a révisé son équilibre, elle serait sinon tomber une bonne centaines de fois. Elle regarder autour, les bras croisées contre elle pour ce réchauffer, elle ce forcer a ne pas tousser pour ne pas faire de bruit, des petites gouttes de sueurs froide dévalent son front, elle a du mal a rester éveiller, mais il faut qu'elle le reste, il faut qu'elle se nourrisse, qu'elle puisse ce couvrir de la peau d'un animal, dégoutant hein ? Mais c'est sa seule issue pour ne plus avoir froid. Elle regardait les alentours, et Dieu merci, elle vois quelqu'un. Non, ce n'est pas la personne en elle même qui l'intéresse, c'est ce que cette personne transporte. De loin, elle n'arrive pas franchement a reconnaitre cette personne, qui est en tout cas, une femme. Elle prend le temps de descendre, assez lentement pour évité un soudain vertige, mourir comme ça, ça serait dommage. C'est une fois que ses pieds touche la terre qu'elle se rend compte qu'elle a laisser son sac avec sa casquette et son masque dedans. Elle souffle discrètement. Tant pis, elle n'a pas le temps de remonter, elle pourrait lui filer d'entre ses doigts. Elle avança le plus discrètement possible une fois assez proche, un sac, la veste, cette fameuse veste, elle la reconnait, c'est donc la même femme qu'elle a essayer de voler alors, la c'est une certitude. Désolé camarade, mais elle pourrait trouver des médicaments qui l'aidera sans doute. Pour le coup elle ne cherche pas franchement la nourriture, surtout de quoi se soigner. Mais elle fut trop lente sans doute, sans doute les nombreux maux de tête qui l'attaquent, elle entend le "TOI" de la jeune femme, qui une fois qu'elle relève la tête, elle la voit foncer vers elle, et merde. Pas le temps d'esquiver, et encore moins dans cet état, mais montrer qu'elle est faible, est une très mauvaise idée. Qui sais ce qu'elle pourrait lui faire en la sachant faible ? Elle ne doit pas le montrer. Plaquer au sol avec elle au dessus, elle posa ses mains sur son torse pour saisir son haut, prête a la repousser, sauf que quand elle essaye, en vain. Elle n'a aucune force au bras, et ça ne lui ressemble absolument pas, ses yeux ce gorge de larmes, pas parce qu'elle veut pleurer ou quoi, non loin d'elle cette idée, mais parce qu'elle ce retient depuis bien trop longtemps de tousser.
"En quoi ça te regarde ?"
Répondit la brune entre ses dents, la mâchoire serrer, mais malheureusement elle ne peut pas ce retenir plus longtemps. Elle tourna la tête sur le coté et ce mise a tousser plusieurs fois, retirant ses mains de sur son haut pour les poser sur sa bouche, foutue toux a deux balles. Elle n'aime pas sa, sa toux est de plus en plus fréquente, elle tente de légèrement ce tourner sur le coté pour ce trouver de l'air, avant de fortement poser son poing sur son torse, une tape dessus, pas assez forte pour la repousser mais assez pour montrer un semblant de force.
"Casse toi de sur moi."
Sort la brune avec une légère difficulté, ses tremblements son incontrôlable, elle ne sait même pas ce qu'elle as, enfin, heureusement, la brune tombe très rarement malade, et quand elle tomber malade, elle avait quelqu'un a ses cotés... Plus maintenant.
Sujet: Re: Fever || Elexi Mer 25 Aoû - 13:14
Invité
Invité
Fever
Lexi et Ellie
| | |
Saute de l’arbre, atterrissage sur la voleuse – sa réaction se fait un peu lente et ça n’échappe pas à Eloïse. La chaleur qu’elle dégage tout autant, et ça n’a pas l’air d’être à cause d’un effort physique intensif. Non, décidément, la bonde n’est pas médecin mais elle devrait songer à la reconversion à force d’établir des diagnostiques chez tous les vagabonds qu’elle croise. Replongée un an en arrière, flashback lui reviennent, comme un appelle à plus de douceur et de solidarité. Non, elle ne profitera pas de la faiblesse de la jeune femme pour la dépouiller ou la tuer – ce n’est pas son genre, même si l’envie de lui rendre la monnaie de sa pièce – c’est généralement une profiteuse, mais de là à être rancunière et cruelle, non, pas son style. Les petits poings cruelles de la brune ne sont pas très efficaces (elle comprendra très bientôt cette sensation d’impuissance après la rencontre avec Monsieur les gros bras) et malgré tout, demoiselle ne perd pas le Nord (ou plutôt son mordant). En quoi ça la regarde ? Roule des yeux alors que ceux de la belle sont brillants de larmes salées, peut-être à cause de la fièvre. « Je ne sais pas, peut-être le fait que tu t’apprêtais à me voler moi ? » Chose très stupide, d’ailleurs, de se dire qu’un survivant peu laisser ses affaires sans surveillance l’esprit tranquille. Pas son genre en tout cas.
Lorsque la toux s’empare de la voleuse, Ellie prend conscience que sont état n’est pas quelque chose de normal et qu’il pourrait s’aggraver s’il n’est pas correctement traité. Elle relâche un peu la pression afin de lui donner suffisamment d’air pour respirer et tousser sans qu’elle lui écrase les poumons. Froncement de sourcils, réfléchis un instant – il y a bien des plantes qui lui viennent en tête pour soigner tout ça, mais la sauvageonne veut encore jouer les warriors en lui frappant le torse, juste au dessus de la poitrine. Outch, elle va peut-être bien avoir un bleu. Grimace. « T’es pas vraiment en état de te battre ma cocotte. » La voix se voulait ferme et autoritaire à nouveau, mais une oreille attentive pourrait y déceler un brin de douceur, familiarité étrange qui lui renvoie des images d’une vieille relation amicale. Arf, maudits souvenirs qui attendrissent le myocarde et donne envie d’aider. Ellie va forcément le regretter, mais elle n’est pas d’humeur à réellement se battre.
« Déjà, calmes-toi, j’vais pas te tuer, ni te faire plus de mal. T’es visiblement assez douée pour t’en faire toute seule. » Les mots sont durs mais le timbre plus exaspéré que blessant, elle se dégage un peu encore de sa prise qui n’a de toute façon pas vraiment la force de davantage se débattre. Un coup d’oeil derrière l’informe qu’elle n’a qu’à tendre sa main pour choper veste et sac, ce qu’elle fait, partageant son attention entre la malade (qui pourrait encore sortir un couteau et la poignardée) et sa prise. « T’as besoin d’être soignée. » Fairley préfère préciser, comme vagabonde à l’air de vouloir encore en découdre. « T’as deux options, je respecterais ta volonté. Soit je dégage avec mes affaires sans plus de cérémonie, soit j’essaie de te soigner. » Est-ce que vraiment elle l’abandonnera à son sort, en proie aux Kontvykh ou autres pillards ? Non, ce n’était pas vraiment son but – mais la question lui permettrait d’évaluer à la fois l’orgueil et la méfiance de la chapardeuse.
Accueil 
